Osons l'évolution alimentaire !

L’offre alimentaire est devenue un feu d’artifice de nouveaux produits. D’un bout à l’autre de nos épiceries préférées, ces nouveaux venus s’affichent en nous démontrant leur valeur ajoutée. Mais en tant que parent qui veut faire les bons choix, il peut sembler difficile de s’y retrouver.

J’aimerais vous dire que je vais vous offrir, ici, le guide de comment se retrouver devant l’offre alimentaire qui ne cesse d’évoluer. Mais je ne suis pas nutritionniste ; je ne suis donc pas officiellement une experte. Je suis une femme passionnée qui est devenue Madame Labriski parce qu’elle était frustrée devant l’offre alimentaire. Pourquoi les collations qu’on trouve sur le marché sont-elles bourrées de sucre raffiné et d’une liste ô combien trop longue d’ingrédients compliqués à lire ?

Je ne comprenais pas. Cette forte sensation d’incompréhension augmentait en voyant que les recettes mises en ligne sur les réseaux sociaux et sur les sites populaires reconnus avaient rarement une valeur ajoutée aussi saine que bonne au goût. Pourquoi recopier le même modèle depuis des années et ne pas penser à les faire évoluer ? On parle de la santé de la planète, on vire vert écolo, mais… on reste dans nos pantoufles pour les aliments plaisirs.

Des habitudes ancrées
Malheureusement, je constate que, dans plusieurs facettes de nos vies, nos vieilles croyances orientent nos façons de faire. Et si on essayait une nouvelle recette ? Et si on osait examiner les ingrédients que l’on mange ? Et si on s’intéressait à la culture alimentaire ? Boire de l’eau, manger des légumes, des protéines… et des aliments plaisirs. Chaque fois que je vais dans une foire alimentaire (souvent avec mes enfants et mon conjoint), je m’amuse à regarder ce que les gens mangent. Quelle est la destination vedette ? Souvent, pour ne pas dire toujours, la grande gagnante affiche un menu aux calories vides. Quelle tristesse ! Si j’y mange ? Moi, non. Mes enfants et mon conjoint, parfois. C’est la vie.

Je milite pour la saine alimentation. Je prône les aliments aussi bons pour le goût que pour notre corps et notre esprit. Je crois qu’on doit évoluer. Je suis pour un esprit sain dans un corps sain. Je ne suis pas végétarienne, ni végétalienne (donc pas végane), je mange de tout, par choix, et le plus de bio possible. Je ne suis pas orthorexique non plus parce que je suis pour l’équilibre. De bonnes frites, de la pizza, un burger maison, à l’occasion, c’est toujours bon. Mais mon combat est le sucre raffiné. Je veux lui dire « bye-bye » une bonne fois pour toutes. Je veux que l’industrie alimentaire évolue. Des desserts, c’est bon. Ça fait partie du bonheur… alors, pourquoi s’en priver si les ingrédients qui le composent sont sains ? Il me semble que c’est logique. Comment se fait-il qu’on les cuisine encore comme dans les années 1950 ? De nos jours, certains boudent les glucides… mais encore une fois, tout est dans l’équilibre. Il faut bouger, bien manger et, surtout, ne pas avoir de frustrations alimentaires.

La main à la pâte
J’ai faim d’évoluer et je suis curieuse. Je crois que la qualité de notre énergie a un lien direct avec le choix des aliments qu’on décide de mettre dans notre corps. Au début de mon aventure, je me suis donné comme mission de faire découvrir les ingrédients aux gens. Pourquoi ? Parce que, moi-même, je ne savais pas quoi faire avec ces nouveaux ingrédients et je ne savais pas où donner de la tête pour avoir mes réponses. Je me suis donc mise à tester, tester et tester. Farines, graines, poudres de protéines, etc. One, two, one, two, test, test.

L’arrivée des produits alimentaires Madame Labriski sur le marché (une gamme de purées de dattes, des galettes et, cet automne, des muffins sans gras sucrés à la purée de dattes offerts en exclusivité chez IGA, Rachelle-Béry, Marchés Tradition et Bonichoix) est aussi la résultante d’une forte pulsion à faire évoluer l’alimentation. Résultat, si l’on compare les pâtisseries Labriski avec d’autres pâtisseries commerciales, il y a beaucoup moins de gras, énormément de fibres et moins de calories. Comme des produits cuisinés maison ? Oui. Il était temps. Il faut manger sans culpabilité. Il faut se faire du bien en mangeant des aliments sains.

Ce qui est « nouveau » dérange et fait peur. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas facile de changer ses habitudes. Si vous avez le choix entre un délicieux produit cuisiné avec plein d’ingrédients aux noms compliqués et un produit aussi sain que bon au goût, lequel aimeriez-vous offrir à votre famille ?

Je me croise les doigts pour que vous optiez pour la version saine. Je suis prête à parier que vous vous dites que oui. Mais, soyez honnête envers vous-même. Le moment venu, aurez-vous le goût de dire que vous méritez une gâterie ? Personnellement, je crois que lesdites « gâteries » méritent d’être joyeusement saines.

Offrir la santé à sa famille, c’est lui offrir de l’amour. Chez Madame Labriski, je prends plaisir à dire et à proclamer haut et fort que le bonheur, c’est une collation/dessert riche en fibres qui goûte le ciel. Faire découvrir de nouveaux aliments n’est pas toujours évident, mais… qui a dit qu’on doit dire à nos proches tout ce qui se trouve dans leur tarte aux pacanes préférée ?

Quoi ? Y’a pas de beurre, ni de crème, ni de sucre, ni de cassonade dans cette recette ? Exactement. Mais oui... mais surtout, ne leur dites pas. Ça va rester entre nous… et vous, vous aurez toute la fierté du monde de leur avoir fait plaisir tout en sachant qu’il n’y a que de bonnes choses dans cette tarte qui se nomme La Pacane ? Pacane ! Allez ! Je suis certaine que vous ne serez pas « pacane » de résister à cette idée de les surprendre. Ha! Ha! Ha! Bon régal !

Osons l'évolution alimentaire !

©Photo: Catherine Côté - Magazine Moi Parent

La Pacanes ? Pacane ! (Pacanes, dattes et caramel)

Cuisson : 30 minutes • Four : 180 °C (350 °F) • Quantité : 4 à 6 portions

Ingrédients

La garniture de bonheur
- 200 g (2/3 tasse) de purée de dattes
- 75 g (1/3 tasse) de boisson végétale (de lait ou de crème 15 %)
- 1 c. à thé d’extrait de vanille pure ou de caramel artificiel (facultatif)
- 2 c. à soupe de fécule de maïs

La base
- 75 g (1/2 tasse) de purée de dattes
- 1 œuf
- 1 c. à soupe de poudre de grillons (facultatif)
- 50 g (1/2 tasse) de farine d’avoine certifiée sans gluten ou de quinoa
- 40 g (1/2 tasse) de flocons d’avoine à cuisson rapide certifiée sans gluten ou de quinoa
- 2 c. à soupe de graines de chia entières

Déco
- 120 g (1 tasse) de pacanes entières
- 40 g (1/3 tasse) de noix de Grenoble
- 2 c. à soupe de pépites de caramel Skor ou sans produits laitiers

Tadamski
01. Sur la cuisinière, dans une casserole, à feu doux, faire chauffer les trois premiers ingrédients de la garniture du bonheur. À l’ébullition, ajouter la fécule de maïs et laisser reposer à feu doux.

02. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).

03. Dans un bol, préparer la base de la tarte en mélangeant tous les ingrédients de la base.

04. Couvrir une assiette à tarte de 23 cm (9 po) de diamètre et 2,5 cm (1 po) de hauteur d’un papier parchemin ou d’un léger corps gras.

05. Étendre la base dans le fond du moule. Bien compresser la pâte.

06. Verser la préparation de dattes et décorer avec les ingrédients prévus pour la déco (voir photo).

07. Cuire au four environ 30 minutes.

08. Si ça ressemble à de la tarte aux pacanes ? Mais c’est de la tarte aux pacanes. Ha! Ha! Ha!

* Recette de la page 170 du livre Bye-bye sucre raffiné, bonjour purée de dattes !

Par Mériane Labrie, Alias Madame Labriski

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