Sacré Père Noël

Il a neuf ans et il croit encore au père ­Noël, ­est-ce normal ? ­Mon fils aîné ne croit plus au père ­Noël, ­va-t-il le dire à ses frères et sœurs ? ­Devrais-je l’empêcher de le faire ? ­Devrions-nous révéler la vérité à nos enfants quant à l’existence du père ­Noël ? ­Ne ­sommes-nous pas tous en train de mentir à nos enfants ? ­Si son ami n’y croit plus, ­dois-je lui dire la vérité immédiatement ? ­On fait le tour de la question.

D’abord, il faut savoir que la croyance au père ­Noël diffère d’un enfant à l’autre, peu importe son âge. Un enfant de cinq ans peut déjà douter de son existence, alors que son frère de neuf ans y croit encore. Sachez que, peu importe l’âge de votre enfant, les interventions seront les mêmes, il suffira d’adapter votre vocabulaire en conséquence.

Généralement, les enfants en bas âge et au début du primaire croient à l’existence du père ­Noël, car leur imagination prend le dessus sur leur capacité à être rationnels. À partir de huit ans environ, les enfants vont davantage laisser place à leur pensée logique, ce qui explique pourquoi ils y croient moins qu’avant. Il faut également garder en tête que plusieurs facteurs peuvent expliquer cette croyance ou ce doute. Comme le dit l’adage, « il faut laisser le temps au temps ».

D’abord, il faut savoir que la croyance au père ­Noël diffère d’un enfant à l’autre, peu importe son âge. Un enfant de cinq ans peut déjà douter de son existence, alors que son frère de neuf ans y croit encore. Sachez que, peu importe l’âge de votre enfant, les interventions seront les mêmes, il suffira d’adapter votre vocabulaire en conséquence.

Généralement, les enfants en bas âge et au début du primaire croient à l’existence du père ­Noël, car leur imagination prend le dessus sur leur capacité à être rationnels. À partir de huit ans environ, les enfants vont davantage laisser place à leur pensée logique, ce qui explique pourquoi ils y croient moins qu’avant. Il faut également garder en tête que plusieurs facteurs peuvent expliquer cette croyance ou ce doute. Comme le dit l’adage, « il faut laisser le temps au temps ».

Pourquoi laisser nos enfants y croire alors qu’ils vont l’apprendre tôt ou tard ?
Je vous rassure, nous ne sommes pas en train de mentir à nos enfants. Nous leur permettons de laisser place à leur imagination et surtout de développer leur capacité à faire des liens de façon autonome. Cela dit, il va de soi que certains enfants ressentiront une déception lorsqu’ils réaliseront ce qu’il en est. Par contre, sachez que les enfants vivent rarement une frustration envers leurs parents, pensant qu’ils ont menti. Il s’agit d’une déception face à leur vision de cette croyance, une image qui s’était créée alors qu’elle était en partie erronée. Je dis bien en partie puisqu’en fait, que les enfants croient ou non à l’existence du père ­Noël, la magie demeure, et c’est sur ­celle-ci qu’on s’appuie pour accompagner nos jeunes à travers leurs découvertes.

Mon enfant commence à douter que le père ­Noël existe, ­dois-je lui dire la vérité ?
Il est normal que votre enfant commence à douter à un certain moment. Douter fait partie de son cheminement, et cette étape est importante. Je vous conseille donc de l’accompagner plutôt que de vous sentir obligé de révéler d’un coup ce qu’il en est. Comment ? ­Avec des questions ouvertes qui l’amèneront à se faire sa propre opinion.

« ­Papa, le père ­Noël, il n’existe même pas ! », « ­Maman, ­Thomas m’a dit à l’école que ce n’est pas le père ­Noël qui apporte les cadeaux, ce sont les parents ! »

« ­Toi, ­Jacob, tu en penses quoi ? », « ­Ah oui, tu crois ? ­Pour quelles raisons ? », « C’est bien de te poser des questions, tu portes attention aux détails. ­Peut-être ­auras-tu des réponses à tes questions bientôt ». « ­En fait, maman et papa n’ont jamais vu le père ­Noël, donc il est difficile de répondre pour nous aussi, mais toi, ­trouves-tu que ­Noël et sa magie existent ? »

Bref, ­amenez-le à s’autoquestionner et à faire le cheminement qu’il aura à faire sans aller ­au-devant des choses. Il y a moyen de détourner les questions de l’enfant par une autre question qui, au bout du compte, contentera tout de même son désir de savoir. N’oublions pas que certains enfants doutent ou disent ne plus y croire alors qu’ils ont encore une petite partie d’­eux-mêmes qui souhaite y croire encore.

Mon aîné ne croit plus au père ­Noël, comment gérer cette étape avec la fratrie ?
L’un de vos enfants ne croit plus au père ­Noël, mais les plus jeunes y croient encore. Quoi faire ? ­Je vous conseille de parler seul à seul avec votre aîné pour échanger ouvertement sur le sujet. À travers la discussion, ­rappelez-lui les souvenirs qu’il garde de la magie des ­Noëls passés. Ensuite, il faut lui mentionner que son frère cadet y croit encore et qu’il est important qu’il le laisse cheminer seul. Parfois, certains parents révèlent la vérité à toute la fratrie lorsque l’enfant plus vieux cesse d’y croire par peur que les autres soient seuls dans leur monde imaginaire ou qu’ils se fassent taquiner. Pourtant, il n’y a pas de presse et pas d’inquiétude à avoir de ce côté. Chacun peut cheminer à sa façon.

­Dois-je lui dire la vérité avant qu’un ami à l’école l’intimide à ce sujet ?
Il arrive qu’on s’inquiète que nos enfants se fassent taquiner à l’école à propos de leur croyance face au père ­Noël. Les enfants peuvent parfois entrer en conflit au sujet du père ­Noël, mais c’est aussi vrai pour toutes sortes de croyances ou de valeurs. Ils sont capables de se rendre compte que ce qu’ils disent n’est pas nécessairement bien accueilli par leurs amis. Ils vont alors cesser par ­eux-mêmes d’en parler, ou vont s’affirmer et assumer leurs pensées. Dans les deux cas, nous devons comme parent les accompagner lorsqu’ils voudront en discuter avec nous. Tout au long de leur vie, ils feront face à plusieurs confrontations personnelles et sociales de ce genre, et ils devront apprendre à gérer ­celles-ci accompagnés et non surprotégés.

La magie des fêtes demeure avec ou sans la présence du fameux bonhomme vêtu de rouge. Ce qu’on doit retenir est qu’il vaut mieux éviter la surprotection et laisser les enfants cheminer, avec notre accompagnement.

CHRISTEL LEBLANC

Propriétaire du centre de réadaptation en éducation spécialisée Christel Leblanc.
Enfants et adolescents TDA/H, anxieux, difficultés de comportement, TSA, retard langagier et autres

www.christelleblanc.com • Facebook : Christel Leblanc, service en éducation spécialisée
VÄXA centre de ressources, 2967, rue Picard, Saint-Hyacinthe J2S 1H2 • www.centrevaxa.ca

Par Christel Leblanc

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